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EllisDon annonce la création d’un groupe de direction sur la lutte contre le racisme et l’intolérance

Tous et toutes ont été témoins d’événements troublants, racistes et parfois violents diffusés dans les journaux, à la télévision et sur les médias sociaux. Il est possible que vous pensiez que cela ne nous concerne pas, qu’il s’agit d’un enjeu qui ne concerne que les États-Unis. Au Canada, nous célébrons les différences, nous accueillons les cultures. Nous célébrons fièrement la mosaïque culturelle que forme le Canada. On pourrait aussi croire que le racisme ne touche pas notre secteur d’activité. La construction et le secteur des services de construction emploient des personnes de tous horizons, de tous métiers, c’est un langage universel. Nous aurions pu nous convaincre que le racisme n’était pas un problème chez EllisDon. Toutefois, l’étau a commencé à se resserrer sur nos chantiers. Ces odieux gestes de haine nous amènent à nous interroger sur la clarté de la position adoptée par EllisDon en matière d’inclusivité. Nous n’avons plus le choix. Geoff Smith, président et chef de la direction à EllisDon, a clairement affirmé la tolérance zéro à l’égard du racisme. Précisément, son message à l’intention de toute personne raciste employée à EllisDon est le suivant : « Allez-vous-en tout de suite. Vous n’êtes pas la bienvenue. » Toutefois, nous devons faire plus : nous devons soutenir activement l’inclusion dans l’ensemble de nos activités. Nous devons nous opposer activement au racisme et à l’intolérance sous toutes leurs formes. Il faut célébrer la diversité de notre pays, la liberté de pouvoir le faire, et explorer et applaudir la diversité de notre personnel EllisDon La plupart d’entre vous auront vu le lancement récent de la semaine « Dites non au racisme à l’égard des personnes noires », ainsi que notre enquête visant à recueillir le point de vue de tous les membres du personnel de EllisDon sur le racisme sur le lieu de travail. Samuel Ajobo a écrit une introduction émouvante à son équipe qui pilote la plateforme sur le racisme à l’égard des personnes noires : Alliance of Black Employee Experience and Leadership (ABEEL) (article ici) Il a parlé du racisme comme d’une habitude qui s’acquiert. Dès l’enfance, nous ne reconnaissons pas de manière innée les différences raciales comme négatives. On ne naît pas raciste. Au lieu de cela, on nous a appris à réagir de manière négative face à de nouvelles cultures, de nouveaux visages, voire tout ce qui est nouveau. S’ils ne sont pas contrôlés, ces sentiments peuvent se transformer en actes de haine, et le message intentionnel d’un nœud coulant suspendu sur un chantier est certainement une manifestation de haine. Mais n’est-ce pas aussi un signe de peur? L’intolérance raciale, religieuse ou de genre n’est-elle pas un acte de peur? La peur des différences, la peur de l’inconnu? Si l’intolérance est un comportement qui s’apprend, la racine de ce comportement est l’ignorance, et le premier pas vers le changement devrait être l’éducation et la sensibilisation. Chacun et chacune d’entre nous doit faire le point sur ses paroles, ses actes et oser se prononcer activement contre toute forme d’intolérance. Je suis une femme blanche. Penser que je suis ouverte et inclusive ne suffit pas. Il ne suffit pas de croire que j’apporte mon aide et que c’est une contribution suffisante à une société ou à un lieu de travail inclusif. Je ne peux plus me réfugier dans le confort ou le privilège d’être blanche. Je ne peux pas prendre part, même si c’est inoffensif, à des conversations qui, d’une manière ou d’une autre, parlent négativement d’une autre ethnie, d’un autre être humain, même s’il ne s’agit que de plaisanteries occasionnelles (et je le dis franchement, je l’ai déjà fait... innocemment, mais honteusement). Il ne suffit pas de dire que je ne fais pas partie du problème. Nous devons parler haut et fort et non seulement reconnaître, mais aussi célébrer nos différences. Il nous faut mettre en valeur notre diversité et participer activement à des événements qui nous permettent de multiplier nos expériences et de nous exposer à de nouvelles cultures et à de nouveaux modes de pensée. Il faut obliger chaque personne à porter un regard critique sur elle-même et à se demander en quoi elle contribue au problème. Plus important encore, nous devons nous demander comment nous contribuons courageusement et délibérément à la solution. Nous avons lancé le groupe de direction sur la lutte contre le racisme et l’intolérance à EllisDon. Nous allons nous efforcer de constituer une équipe ici à EllisDon qui se concentre sur l’inclusion dans notre industrie, et plus spécifiquement au sein de l’entreprise,. Jody Becker, chef de la stratégie et vice-président principal des services d’infrastructure et de la technologie à EllisDon, sera notre parrain de projet et soulignera l’importance de l’inclusion aux plus hauts niveaux de l’organisation. L’inclusion, c’est tout le monde : quelle que soit votre appartenance raciale ou culturelle, votre religion, votre genre ou votre orientation sexuelle, c’est tout le monde. Nos équipes iront à la rencontre des communautés dans lesquelles nous vivons, travaillons, construisons, et menons nos activités; nous parlerons aux syndicats, à notre clientèle, aux éducateurs et, surtout, à chacun et chacune d’entre vous. Dans chaque entité de EllisDon, dans chaque province et dans chaque ville et à tous les niveaux, nous donnerons naissance à des occasions de croissance, d’éducation, de carrière et d’amitié. L’apprentissage peut être difficile. Vous, moi et les autres avons nos propres expériences, alors il y a du travail à faire. Toutefois, lorsque nous commençons à nous concentrer sur la valeur des expériences individuelles, nous apprenons. Nous sommes à la recherche de bénévoles pleins d’ambition et d’ardeur pour faire le gros du travail et aider à diffuser le message d’inclusivité à EllisDon. – Jane Chapman, présidente du groupe de lutte contre le racisme et l’intolérance, EllisDon.

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